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Transition 3ème étape : Oser demander de l’aide



Lorsque nous décidons de changer, une chose est très claire : nous ne savons pas tout (voire rien du tout) de ce vers quoi nous voulons aller. Nous pouvons avoir des connaissances, des expériences, des notions mais en aucun cas une maitrise du domaine dans lequel nous avons choisi de réaliser notre changement. C’est normal, si nous étions expert.e.s du domaine, cela aurait pour signification que nous avons réussi et achevé notre transition et que plus rien ne serait un changement.


Décider de changer, signifie que nous devons acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences que nous n’avions pas ou que partiellement jusqu’ici. Et pour cela, il nous sera nécessaire de demander de l’aide à des personnes qui, elles, les maitrisent. Autrement dit, nous devrons demander à une ou des personnes choisies de nous aider parce que sans elles nous ne pourrons pas avancer.


Demander de l’aide est un exercice difficile pour la plupart d’entre nous. Surtout lorsque la ou les personnes que nous souhaitons solliciter sont en dehors de notre sphère habituelle de relations. Nous devons alors engager un nouveau lien avec une personne que nous ne connaissons pas forcément et sur laquelle nous devrons nous appuyer pour avancer. Nous devrons nous mettre en position de vulnérabilité.


Dans son travail de préservation, notre cerveau nous propose alors tout un tas de pensées bloquantes. Mais si je lui demande, que va-t-il.elle penser de moi ? Ça ne sert à rien que je lui demande car il.elle va me répondre « non » de toute manière ! Il.elle va me prendre pour un boulet. Oui mais, si je lui demande, tel.le que je le.la connais, il.elle ne voudra pas me dire non même si il.elle ne veut pas m’aider. Nous retrouvons ici la crainte d’importuner l’autre et de le.la mettre mal à l’aise.


La peur d’être jugé.e joue aussi un grand rôle dans la réticence que nous avons à demander. Est-ce qu’il.elle ne va pas me prendre pour un.e sans-gêne ? Penser que j’exagère ? Cette peur du jugement peut nous pousser à renoncer à formuler notre sollicitation. Et même si nous osons, elle peut aussi nous pousser à la réduire et à ne demander que ce qui nous semble être le minimum acceptable en se disant que nous trouverons bien une autre solution pour demander le reste plus tard. Enfin, il y a également la peur du refus que l’on pourrait nous opposer et la crainte de nous retrouver en position inconfortable, voire carrément humiliante, ce qui constitue pour notre cerveau une énorme entrave.


Certaines personnes mettront un point d’honneur à ne rien demander. Car si elles demandent, elles auront alors l’impression qu’elles ne sont pas les seules chevilles ouvrières de leur propre réussite et que la victoire acquise ne le sera que partiellement par elles-mêmes. Ces pensées perfectionnistes sont aussi à l’origine de blocages qui empêchent de solliciter une aide qui serait pourtant bienvenue. Dans le pire des cas, elles poussent même la personne à renoncer à son projet de changement faute de trouver par elle-même les moyens d’avancer vers son objectif ou elles induisent un chemin plus long et souvent jonché d'obstacles supplémentaires.


Or, demander de l’aide est une extraordinaire opportunité d’apprendre. Sur le sujet que l’on souhaite approfondir et maitriser d’abord, et sur soi-même ensuite. Car pour demander de l’aide, il faut accepter et reconnaitre ses propres limites dans l’idée de les repousser et de les dépasser. Dans ce cas-là, il est toujours intéressant de se demander ce que signifie pour nous demander de l’aide. Pour moi cela signifie bénéficier de compétences que je n’ai pas encore acquises et qui me sont indispensables à la réalisation de mon projet. Mon succès en sera-t-il diminué ? Non, bien au contraire. Car non seulement j’aurai pu atteindre mon objectif (ou en tout cas m’en rapprocher) mais en plus j’aurai acquis de nouvelles capacités.


Mais demander de l’aide ne veut pas toujours dire en obtenir, en tout cas pas toujours des ou de la personne que l’on pensait initialement solliciter. Demander de l’aide signifie aussi que l’on doit se préparer à un refus. Les gens que nous sollicitons ne sont pas obligés de répondre positivement à notre sollicitation ; ils peuvent avoir d’excellentes raisons de refuser. Dans ces cas-là, il est important de se préparer en amont au fait que les choses pourraient ne pas se passer comme on le souhaitait initialement. Sans que cela veuille dire quoi que ce soit à notre propre sujet. Ce n’est pas parce que j’ai essuyé un refus que mon projet est mauvais, que je ne vaux rien, que je n’ai pas de valeur. Et surtout que je dois renoncer à mon projet. Ce n’est pas parce que les « planètes ne sont pas alignées » que je dois laisser tomber.


« Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre » dit le dicton populaire. Cela signifie qu’il ne faut pas lâcher, ne pas se laisser déborder par le biais de négativité du cerveau et dépasser ses peurs. Ici aussi, pour demander de l’aide, le coaching est un instrument puissant pour vous aider à avancer sur votre chemin de transition.


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1 Σχόλιο


mumu_dietschi
28 Νοε 2023

😀 J'en suis persuadée aussi : quand une porte se ferme... une autre (voir plusieurs autres) s'ouvrent ! Merci Anne-Marie pour ces rappels de base... c'est toujours très intéressant à lire.

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