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Transition 2ème étape : Mettre son cerveau de son côté

Dernière mise à jour : 9 déc. 2023


Décider de changer de façon délibérée c’est mettre son cerveau dans une des positions les plus inconfortables qui soient. Je l’ai plusieurs fois mentionné dans mes posts, notre cerveau primitif a pour mission de nous garder en sécurité. Tout changement est pour lui un danger et il va tenter de en nous dissuader et de nous démontrer par tous les moyens que cette volonté de changement n’est décidément pas une bonne idée.


C’est ainsi que notre cerveau va nous proposer un certain nombre d’émotions inconfortables. Dans les plus classiques, le doute sera certainement la première. Est-ce vraiment une bonne idée ? Ok, j’ai envie de réaliser ce projet depuis que je suis toute petite mais quand même, c’est un peu tardif, non ?? J’aurais dû le faire beaucoup plus tôt...


Le doute sera très probablement suivi de la confusion qui se traduit généralement par une impression de débordement. En fait, je n’y connais pas vraiment grand-chose à ce sujet, il faudrait que je fasse des formations, que je lise 25 livres (au moins !), que je rencontre des spécialistes qui sont tous à l’étranger, etc. D’un seul coup, on ne sait plus par quel bout commencer, la montagne de choses « absolument » à faire prend des proportions imposantes et nous nous sentons tout.e petit.e devant. Si petit.e que nous pourrions bien renoncer…


Avec l’impression de débordement arrive la procrastination. Finalement, ce projet de changement n’est pas si pressé que ça, depuis le temps que j’y pense ! Et j’ai plein de trucs urgents à faire avant. Le cerveau est très fort pour nous proposer une procrastination laborieuse qui nous tient très occupé.e et nous détourne de notre objectif.


Mais souvent l’émotion la plus dominante est une émotion de peur. Peur de tout et de rien à la fois. Des conséquences que cela pourrait avoir si tout se passe bien, des conséquences que cela pourrait avoir si rien ne va. Sur notre environnement, sur les personnes de notre entourage, sur nos finances, etc.


Toutes ces émotions sont accompagnées de pensées limitantes et de propositions alternatives à la réalisation du changement que nous voulons accomplir. C’est ainsi que, parce que nous procrastinons, nous allons nous « offrir » un plaisir immédiat qui nous fera du bien en soulageant momentanément les émotions inconfortables que nous ressentons mais qui ne nous fera pas avancer vers le but que nous voulons atteindre.


Alors pour avancer, il est nécessaire de mettre son cerveau de notre côté en capitalisant sur la partie frontale de ce dernier. C’est sa partie la plus évoluée, celle qui est capable de planifier, de se projeter dans le futur et de maintenir la perception de notre but comme réaliste et atteignable. C’est le paradoxe de notre cerveau, il peut tout à la fois nous enjoindre de rester dans le confort et nous aider à en sortir.


C’est comme cela que nous pouvons faire des choix et nous y tenir. Décider d’utiliser notre temps de façon délibérée et planifiée en renonçant (momentanément ou définitivement) à certaines choses. Poser des priorités et maintenir notre motivation en se rappelant pourquoi nous avons décidé de changer. Plus ce que nous souhaitons accomplir est clair et défini, plus il nous est possible de visualiser la réussite que nous voulons pour nous même, plus il nous sera facile de mettre notre cerveau de notre côté.


Tous les jours nous mettons notre cerveau de notre côté en faisant de petites actions qui nous font doucement devenir la personne qui réalise ses rêves, celle que nous serons une fois que tout sera accompli.


En choisissant de prendre le risque de se tromper, en décidant de rester dans l’inconfort du changement, ce que nous acceptons pleinement (même si c’est très difficile par moment), nous mettons notre cerveau de notre côté.


Le coaching est précieux pour mettre en évidence les pensées limitantes et les freins que nous pouvons avoir à changer. Les outils qu’il propose aident à lever les doutes et à nous permettre d’avancer. Il nous aide à travailler avec la partie de notre cerveau qui accepte le changement. C’est un allié puissant qui nous aide à être et devenir.

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