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Transition 1ère étape : Décider de changer

Dernière mise à jour : 25 nov. 2023


On l’entend à toutes les sauces, le changement est permanent : Notre corps évolue tous les jours, il crée et élimine des milliers de cellules, le temps est changeant, notre environnement change et plus nous évoluons en âge plus nous en sommes conscients. Oui, le changement c’est tout le temps, quelle que soit l’heure du jour et de la nuit et dans ces cas-là, nous le subissons sans même nous en rendre compte.


Pourtant à bien y regarder nous décidons assez peu délibérément de changer. Ou plutôt, il y a des périodes de vie qui y sont plus propices que d’autres. Enfants nous sommes prêts à changer et nous le faisons volontiers. Nous sommes tour à tour pompier, princesse, astronaute, sorcier.e aux super-pouvoirs et le tout sous l’œil attendri de nos parents. En grandissant nous commençons à avoir des projets, rentrer dans tel ou tel club de sport, faire de la compétition, suivre des cours de danse. Qui sait, nous pourrions bien devenir champion.ne de tennis ou danseur.seuse étoile ? Nous rêvons grand, nous aimons nous projeter loin et haut dans le futur de nos réalisations à venir. Mais plus nous grandissons, plus notre aptitude à rêver, donc à vouloir changer, s’amenuise jusqu’à parfois disparaitre. Nous rentrons dans certains moules, respectons des conformités, suivons des injonctions sociales qui ne laissent plus de place aux rêves et aux aspirations que nous avons au fond de nous.


Jadis, nous avions rêvé de créer notre petite entreprise, de construire notre maison d’hôtes où nous aurions accueilli nos visiteur.teuse.s autour d’une table garnie de produits faits maison et dans des chambres au mobilier chiné, sobre et confortable. Jadis, nous avions rêvé de partir faire le tour du monde, sac au dos, pour aller au rythme de son pas et de la nature et pour faire des rencontres merveilleuses autant qu’improbables. Bien sûr, il y aurait eu des hauts et des bas, des moments d’enthousiasme et de grands découragements, mais nous aurions vécu notre rêve. La vie en vraie, quoi.


Aujourd’hui, nous sommes employé.e.s, parents, propriétaires ou locataires et avons une vie « très normale » et généralement satisfaisante. Nos enfants grandissent, nous évoluons socialement et conformément à ce qui est attendu de nous. Nous partons régulièrement en vacances et flirtons avec l’exotisme en allant à l’étranger. Nous sommes content.e.s, satisfait.e.s de nos vies avec cependant, loin au fond de nous, une toute petite fêlure, celle du rêve que nous n’avons pas accompli.


Certain.e.s d’entre-nous décident de continuer sur leur chemin actuel. Il.elle.s font un clin d’œil aux rêves passés comme à de doux souvenirs et avancent simplement sur leur route.


D’autres personnes aimeraient bien changer. Mais cela leur parait si énorme, si difficile et avec tellement de conséquences sur leur vie et leur entourage qu’elles décident de renoncer à ce changement avant même d’avoir essayé. Elles jettent l’éponge et gardent une petite amertume au fond d’elle-même en maudissant la vie de ne pas leur avoir réservé la voie royale qui aurait dû être la leur.


Certain.e.s, enfin, reprennent conscience brutalement de leurs rêves. Ce réveil abrupt s’exprime souvent violemment tant pour la personne que pour son entourage. Il est parfois accompagné de l’impression terrible d’avoir gâché sa vie jusqu’ici et qu’il est temps de reprendre les choses en main. C’est ainsi qu’il.elle envoie tout balader, famille, travail, amis dans une volonté de se réinventer urgemment avant qu’il ne soit trop tard. Les effets collatéraux peuvent être dévastateurs et les changements engendrés, s’ils sont considérés comme salvateurs par la personne, sont tout à la fois radicaux et rarement consentis par l’entourage. C’est ainsi que peuvent survenir des crises de vie violentes qui entrainent des mutations radicales, voire des amputations définitives.


Mais il n’est pas nécessaire d’en arriver là si on décide de vivre ses rêves, si l’on décide de mettre en place les changements auxquels on aspire. Pour cela, il faut dans un premier temps DECIDER de changer. Ça parait anodin en soi mais ça ne l’est évidemment pas.


Décider de changer, c’est décider de se mettre en route vers quelque chose qui nous correspond. C’est entreprendre un processus de TRANSITION en plusieurs étapes.


Et la première étape consiste à se reconnecter à soi-même, à la personne que nous sommes vraiment, en tenant compte de nos besoins et de nos valeurs profondes.


Puis d’autres étapes nous mettront sur le parcours suivant : fort.e de qui nous sommes vraiment, nous pourrons consolider notre vision et donner à notre rêve les contours d’une réalité palpable. De là nous pourrons construire la voie qui nous fera arriver là où nous voulons aller pour enfin se mettre à parcourir le chemin de la réalisation. Et pour y avancer, il nous faudra aimer le chemin autant que la destination que l’on souhaite atteindre. Car le chemin, aussi bien construit et balisé soit-il, peut être semé d’embuches qu’il faudra contourner. L’aimer coûte que coûte nous permettra de continuer à avancer vers nos rêves.


Être et devenir.


C’est un beau programme. Et pour vous permettre de le réaliser, le coaching peut bien évidemment vous aider en vous apportant un accompagnement à même de vous soutenir dans votre mise en route, maintenir votre motivation et concrétiser les étapes.

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